C'était une soirée fraîche d'hiver. Le vent soufflait très fort, ce soir là. Et bien qu'il n'était pas trop tard, personne n'osait s'aventurer dans les rues glaciales. Seule une personne, plutôt âgée, était assise sur un banc. C'était une vieille dame, qui ne sortait que très rarement. Elle observait avec beaucoup d'attention les flocons de neige s'écraser sur le sol. Elle attendait quelqu'un. 
Depuis plus de 3 ans, elle s'asseyait sur ce même banc lorsque le temps était mauvais et froid. Plusieurs passants - qui rentraient souvent du travail à cette heure - lui faisait remarquer qu'une personne de son âge ne devrait pas rester dans ce froid. A chaque fois, elle hochait mollement la tête. 
- Eh bien ma p'tite dame ! Restez pas là !
Un marchand à peine plus jeune qu'elle fermait son magasin.
- J'attend quelqu'un. Répéta-t-elle pour la énième fois cette année.
- Cette personne ne peux pas vous rejoindre chez vous ? Questionna le marchand.
- Non, il m'as dit d'attendre ici.
- Mais, rentrez voyons !
- Non.
Il n'insista pas une quatrième fois et haussa les épaules. Il se demandait quelle personne était assez ingrate pour demander à une vieille femme d'attendre dehors avec un temps pareil.
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Les heures passaient, passaient. Mais personne n'arrivait. L'aube allait bientôt arriver. Pourtant, la dame restait là, le visage neutre, sans expression. Puis, alors que tout espoir était perdu, il arriva. Enfin.
- Tu es enfin là ! Cria la vieille femme aux anges.
- Ouais, ouais. Lâche moi maintenant.
- Je suis tellement heureuse de retrouver ta mauvaise humeur !
Elle lui prit sa main et l'emmena au chaud, là où elle aurait dû se trouver toute la nuit.

A suivre.

Coucou ! J'ai essayé le journalisme. Non, pas les trucs hyper sèrieux sur la politique où la faim dans le monde. Plutôt un truc que j'ai inventé, un truc entre l'écriture et le journalisme. C'est plutôt drôle, vous allez voir.
Les Chats.
Bien qu'il mènent, en façade, une vie tranquille, la vie de chat est bien plus compliquée que ce que l'on peut penser.
Tout d'abord, ils ont des règles à respecter, d'après nos sources.
1) Ils ne doivent pas nous parler à nous, humains. Seul le langage "miaoutif" est autorisé.
2) Chaque années, ils doivent passer un gros test. S'ils ils le réussissent, ils auront droit à une bonne famille et vise versa.
3) Une fois qu'ils auront l'âge de 3 mois, ils iront à l'école des chats pendant 1 année.
4) Ils doivent respecter et obéir à leurs maîtres.
5) Si son maître où sa maîtresse, il devra appeler " SOS CHAT BATTU " au mi-ou-a-ou-ou-mi-mi-miaou. [ numéro de téléphone ].
Ces règles sont les plus importantes. Concernant le gros test, ils s'entraîneront toute l'année et les 10 meilleurs obtiendront la médaille du chat modèle et 1 an de Whiskas offert. Ils devront passer " le test de la litière ", " le test des câlins et du ronronnement ", " le test des plus belles cascades ", " le test de la façon dont il mange ", " le test des plus belles cascades ", " le test du vétérinaire " et le " test de la séquence joujou ". Et plein d'autres.
Evidemment, il s'accordent quelques petits plaisirs comme manger du Shéba ( alors qu'il doivent garder la ligne ), se délecter du soleil ou bien attraper les oiseaux et les abeilles. Voici le témoignage de Shweppes :
" Il faut savoir que nous, tout ce qu'on veux c'est bouffer, dormir et jouer ! Ne vous compliquez pas la vie et donnez nous à manger ! Personnellement j'ai une maîtresse formidable : Deadith, et quand elle est triste je viens vers elle, je fait mon moteur et je ronronne. Elle adore quand je fait ça. Et moi, ce que j'adore aussi, c'est ouvrir la porte quand elle est aux toilettes pour ensuite faire mon show et m'étirer comme une saucisse. Chez moi, je suis une vraie star, toute l'attention est portée sur moi. J'ai développé une tactique, les yeux du chat potté. Ca marche à tous les coups ils sont tellement naïfs ! Une dernière chose que vous devez savoir, humains ! Quand on fait caca sur votre pouf, cela veut dire qu'on ne vous aime pas, et lorsque l'on vous rapporte un oiseau mort décapité, c'est un cadeau alors acceptez-le ! "
C'était les paroles de Shweppes, merci. Surtout, aidez-les et envoyez des dons au 72500 pour que la grève de Shéba soit arrêté ! Les humains veulent que leurs chats fassent un régime alors ils font cela, c'est d'un ridicule ! Vous savez tout maintenant. Enfin ... Pas tout à fait ... Il y a encore pleins de choses à découvrir sur ces petites boules de poils ...

FIN ! Bisous, Deadith.

On aurait pu commencer cette histoire par "Il était une fois", mais pourquoi mentir ? Ce récit ne ressemblait en rien à ces contes que les parents lisaient à leurs enfants avant de les border, et de les embrasser tendrement pour qu'ils s'endorment sans craintes. Non, l'héroïne de cette histoire à du attendre longtemps avant que la phrase " Tout est bien qui fini bien " soie prononcée ...
7 novembre 2012.
J'attend, je m'ennuie. Je ne sais absolument pas quoi faire. Je suis assise, au milieu de ma chambre, sur un siège inconfortable, et je machouille nerveusement l'extrémité de mon stylo bic. Et si j'écrivais ? Si j'inventais une histoire à partir de choses que j'ai vécues, où entendues ? Bonne idée ! J'avançais rapidement ma chaise près de mon bureau et arracha quelques feuilles de mon carnet. Devant ces pages blanches angoissantes, je me disait que ce n'était pas aussi simple que ça d'inventer quelque chose. Cherchant la moindre petite chose qui me donneraitune idée, je scrutait attentivement ma chambre. Une petite fenêtre s'y trouvait sur un des murs. Par celle-ci, je pouvait aller dehors et monter sur le toit de mon immeuble. Mes parents n'aimaient pas trop que je m'y rende. Mais au nom de l'inspiration, je voulais bien désobéir. J'attrapa les feuilles et mon stylo et me faufila sans un seul bruit par ma petite fenêtre. Une fois arrivée en haut, je me rendais compte de la vue imprenable que nous possèdions. A cette heure-ci, le soleil brillais encore de mille feu au plus grand plaisir des habitants qui se délectait de ses rayons dans les terrasses des cafés disposées par-ci par-là dans la ville. D'ici, je voyais la grande forêt où je me rend le Week End, de mon école, et du grand centre-commercial. Je m'assis par terre, et commença à griffoner quelques phrases sur les feuilles. Au fur et à mesures, je n'arrivait plus à m'arrêter, et ce que j'écrivait commençait à devenir génial. Je venait de comprendre que ce que je voulait faire, c'était écrire.